Qui sommes nous ?

       _Alain Favraud ex informaticien sur gros systèmes type AS400 qui s'est reconverti à la Micro. Il habite en région parisienne et conseille l'autre Alain         pour trouver des solutions élégantes. C'est lui qui héberge le site.

       _Michel Rochat est photographe de formation, retraité dans la presqu'île d'ARVERT. Il a accompagné Alain Deliquet jusqu'en 2008.

_Bernadette PLAS  retraitée, est originaire du plateau des Monédières en Corrèze. Elle seconde le Alain ci-dessous et elle s'est passionnée à son tour pour les sites romans et participe aux prises de vues. Ils commencent tous deux à explorer l'art roman en Limousin et Auvergne proche ainsi qu'à l'occasion de leurs escapades. Bernadette anime des " cafés occitan " et joue du violon.
_Alain Deliquet
: après des études à l'E.N.S.P.M. en 1969-1970 il est engagé dans une raffinerie de pétrole, puis dans une société chimique américaine à Chauny. Il a commencé sa retraite en Saintonge où il est resté  jusqu'en 2008, il réside à présent à TULLE avec Bernadette son épouse.


Bernadette et Alain.

Ils aiment la nature, les ballades à vélo, chercher des champignons en toutes les saisons,  les voitures anciennes d'avant guerre, la navigation à voile et les danses traditionnelles.
Alain a documenté le patois Saintongeais personnifié par le barde Goulebenéze.
Bernadette aime la langue occitane, et Alain a développé ainsi un site sur la langue d'Oc limousine.

Ils continuent d'explorer les églises romanes bien sûr ! Voir "ailleurs qu'en Saintonge"

Alain Deliquet n'est pas parent avec mon homonyme qui a écrit un livre: "Le chant des cerveaux · Lennon McCartney"

________ ÉPILOGUE ________

 Alain Deliquet en 2024 aura 80 ans, opéré à coeur ouvert ( dissection aortique type A) en janvier 2024, il se remet petit à petit et livre pour les curieux son parcours spirituel:

Après un première communion à la chapelle de Cormeilles-en-Parisis où je fini enfant de choeur, c'est en fait au lycée d'Enghien-les-Bains en classe de seconde que je rencontre des camarades sympas qui fréquentent pratiquement tous l'aumônerie du lycée. Je la fréquente donc aussi et participe ainsi à de nombreuses " récollections " à Montsoult, apprenant entre autre: l'histoire de l'église et de ses "pères", l'origine de quelques dogmes; et qu'ainsi je participe à quelques pèlerinages.

Je découvre grâce à l'aumônier du lycée les écrits du père Teilhard de Chardin en cours d'édition et j'y découvre une foi en symbiose avec la création, l'univers, et surtout l'Homme et moi-même. Sa vision universelle m'enchante.

Vers les années 1964  je cherche un endroit où vivre ma foi, je ne suis pas fait pour la prêtrise ( la virginité de Marie?, l'assomption?, l'Ascencion?, les anges ?, etc), tandis que le monastère me tente. Un stage à la grande trappe me fait fuir ce milieu trop hiérarchisé entre frères et pères. Un stage chez les dominicains me glace. Un stage à Solesme (le deuxième en fait) se passe assez mal car le guide spirituel que l'on m'a attribué est plutôt borné sur le voeux d'obéissance, car il a bien compris qu'il ne serait pas honoré! Il tente de me démolir sur mes convictions teilhardienne pour me ramener dans la vaticanitude, bref les voies monastiques ne seront pas pour moi.

En fac je suis baptisé " barbu mystique " et l'on finit par pratiquement m'imposer d'être le responsable catho et c'est ainsi que je ferai à la demande de l'aumônier _ le père Claude-François , franciscain _ un exposé sur Teihard. Je suis chef de chapitre à mon dixième et dernier pèlerinage de Chartres en 1965. J'y rencontre Chantal qui deviendra ma femme en 1968 et c'est un changement d'orientation. Je n'étais déjà guère porté sur la papauté et le vatican, mais lorsque le curé du 14ème arrondissement de Paris, _ contacté pour notre mariage mixte puisque Chantal est protestante, et pour elle pas question d'entrer dans une église _ nous dicte les conditions dont celle irrecevable de promettre d'élever nos futurs enfants dans la religion catholique !! Adieu les cathos; dès lors je ne fréquente plus les églises mais les temples réformés et notre première fille à l'âge 12 ans sera donc baptisée et suivra une éducation dans cette confession, _ qu'elle reniera à la fac s'étant convertie à l'islam... religion plus simple et plus claire à son goût. _

Quelques dizaines d'années plus tard, ma foi s'est dissoute dans le train train de la vie et elle se résume à " En cherchant l'oeil de Dieu, je n'ai trouvé qu'une orbite, vaste, noire et sans fond et dont l'ombre qui l'habite rayonne sur le monde et s'épaissit toujours" ( Gérard de Nerval). Ceci dit pour le côté pile alors que le côté face se résume à " Tout est en Dieu et Dieu est en tout" .  Il me reste quand même un goût pour le sacré, une foi en l'Homme partie intégrante de l'univers (au sens Teilhard) et des notions sur la Bible et les Évangiles.

A la retraite, j'arrive en Saintonge, je visite quelques églises romanes et je découvre le vide intellectuel et spirituel entourant les chapiteaux des églises de la région et pire: les bêtises et clichés surannés des quelques guides qui s'y collent. La bible de pierre que nous vante les érudits est peuplée de choses plutôt bizarres... d'où ma démarche pour essayer de donner plus de sens à ces chefs d'oeuvre de sculpture et je lance le site "Art roman en Saintonge", pour initier un débat, mais ce sera en fait un grand FLOP !

Bernadette, dès notre rencontre été  2012, me suit et m'encourage à écrire un livre résumant mes interprétations des chapiteaux, chose faite, c'est aussi un FLOP, les amateurs le trouveront intégralement sur ce site.

Il me reste les souvenirs de belles expéditions, car ces églises romanes sont souvent dans de merveilleux endroits !

J'espère que cette démarche initiée par la famille BLANC, implémentée par votre serviteur, trouvera d'autres candidats pour mieux faire connaître cet art de la sculpture romane dépourvu de bondieuseries...

Bien à vous
Alain Deliquet





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