L'église romane de

CORME-ÉCLUSE

en Saintonge


Texte intégral de Charles CONNOUË
Photos de Bernadette PLAS,
Michel ROCHAT et Alain DELIQUET


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"Site Belle Saintonge"



Les sculptures à messages négatifs sont à l'intérieur de l'église et celles à messages positifs se trouvent en façade _ 9 chapiteaux remarquables à découvrir à la fin _

Cette église est ma préférée car elle me semble envoyer en enfer la hiérarchie de l'époque....
De plus elle est d'une élégance rare et est restée entièrement d'époque sans contreforts disgracieux, privilège qu'elle partage avec l'église de GEAY.

Alors quand beauté et spiritualité se combinent harmonieusement c'est du bonheur !


__________________ Descriptif de Charles CONNOUE: _________

Commune du Canton de Saujon (à 9 kilomètres au sud-est de Saujon et à 26 kilomètres de Saintes)

Vaste et bel édifice de la fin du XIIe siècle, bien conservé et ayant subi peu de mutilations. Massif clocher carré et façade Saintongeaise abondamment ornée. Classé Monument Historique le 19 Novembre 1910.

Façade de l'église de CORME-ECLUSE

La façade de l'église Notre-Dame de Corme-Écluse qui a fait l'objet de nombreuses études artistiques et archéologiques, restaurée en 1860, se compose d'un rez-de-chaussée à trois portails en plein-cintre, chacun à plusieurs voussures. Le portail central, le seul percé, présente sur son grand arc une suite d'oiseaux croissant de taille depuis ceux du bas jusqu'aux plus hauts. 

CORME ECLUSE

Les deux du sommet boivent dans un vase que leur présente un personnage assis occupant la clé du cintre. Les autres voussures, ainsi que celles des fausses portes, sont ornées de griffons et d'êtres humains mêlés à des branchages. Ces sculptures très fouillées, les feuillages notamment, se détachent vigoureusement du fond de pierre.

Arcatures église de CORME-ECLUSE

Au premier étage une arcature romane appuyée sur neuf colonnettes est surmontée d'une corniche à modillons. Les chapiteaux de ces neuf colonnettes, volumineux et très ornés, sont eux aussi profondément fouillés.

sculptures CORME ECLUSE

Baie de gauche

CORME ECLUSE


CORME ECLUSE

Ils sont évidemment de la même main que les sculptures du portail.

La décoration de cette façade est, dans son ensemble, surchargée et d'une façon générale trop poussée. Elle laisse une impression de recherche et de légère exagération qui nuit à l'élégance de la composition.

clocher de CORME ECLUSE

Le clocher rappelle celui de Thézac, même tour carrée, mêmes arcades et surtout mêmes angles arrondis formant colonnes. Il s'élève sur une base romane, son premier étage avec sa belle arcature portée par de hautes colonnes, ses corniches et ses modillons sont aussi romans, mais il se termine par une construction gothique à longues fenêtres jumelées et moulurées.

cloche église de CORME-ECLUSE

L'intérieur de cette église est intéressant à divers titres.

escalier église de CORME-ECLUSE

La nef, où l'on descend par six marches, est divisée en deux travées séparées par des colonnes engagées auxquelles sont accolées des colonnes plus basses qui soutiennent des arcs latéraux. Chacun encadre une fenêtre romane longue et très étroite sur l'extérieur où la même disposition se répète.

intérieur église de CORME-ECLUSE

intérieur église de CORME-ECLUSE


Au centre de l'édifice, quatre massifs de colonnes, surmontés de chapiteaux à décoration simple délimitent le carré du clocher et supportent une coupole sur trompes. Les angles au-dessous de chaque trompe sont garnis d'une grêle colonnette se terminant en crosse accentuée, modelée en tête d'animal. 

Cette décoration, unique en Saintonge, est plus originale et plus curieuse que belle. 

Un oculus perce le mur Est à la base de cette coupole.

De chaque coté du carré une vaste chapelle occupe les bras du transept. Leurs voûtes de pierre en arc brisé sont semblables à celles de la nef.

Une absidiole voûtée en cul-de-four, comme l'abside, complète le croisillon Sud. Celui du Nord est éclairé par trois fenêtres, une du XIIIe siècle au centre et deux latérales dans le style du XIIe.

Le sanctuaire éclairé par des fenêtres en plein-cintre a été récemment restauré. Deux très beaux chapiteaux, l'un de branchages, l'autre de vannerie , tous les deux d'une magnifique exécution surmontent les colonnes qui séparent le choeur de l'abside demi-circulaire.

Des traces de litres se voient encore dans la chapelle de gauche. Quelques travaux opérés récemment dans la nef ont fait apparaître d'intéressantes bases de colonnes.

Un ossuaire existe sous le croisillon Nord et pourrait avoir deux entrées.

le chevet de CORME ECLUSE

_______________________________________________Fin du texte de Charles CONNOUË

les églises de la SAINTONGE (livre 1 épuisé)

édition: R.DELAVAUD  à SAINTES_________________avec leur aimable permission

La plaque des monuments historiques

Remarquez "Sobre à l'intérieur la sculpture..."



"Faisons parler les sculptures de
CORME-ÉCLUSE ou du moins essayons..."

Je rappelle que je ne fais qu'essayer de comprendre ces sculptures non conformes aux standards dit "catholiques"
et que les spécialistes de l'art roman ont trouvé sans grand intérêt.

 Les sculpteurs donnent déjà le ton sur les voussures du portail en façade
En effet l'ordre de progression en sainteté est inversé !


Habituellement les thèmes se rapprochent du ciel ou du Christ ou de Dieu vers l'intérieur,
ce qui est logique en pénétrant dans un lieu saint
mais à CORME-ÉCLUSE c'est exactement l'inverse:

portail de CORME-ECLUSE

De plus :

Le Christ sans son nimbe c'est atypique voir révolutionnaire !!
Pas d'anges pour l'entourer c'est étrange  !
Même les volatiles sont bizarres !

Le Christ se trouve sur la voussure externe et les lions dans les rinceaux sur la voussure interne.
D' habitude les sculpteurs montrent des anges sur la dernière archivolte en entrant dans l'église : la demeure de Dieu.

Tout cela est bien déroutant n'est-il pas ??

Le sculpteur confirme-t-il ?
Eh bien la réponse est OUI !

Au dessus de l'autel les démons

Que trouve t-on en lieu et place des représentations des évangélistes
juste au dessus de la croisée du transept !!

DES REPRÉSENTATIONS DÉMONIAQUES !!!

figures démoniaques à CORME-ECLUSE





Quatre démons en lieu et place des symboles des évangélistes??
Est-ce un sculpteur révolté avec l'aval de sa hiérarchie qui a réalisé ce programme didactique!
Remarquez que ces sculptures émanent du sol, coiffant d'immense colonnes télescopiques
qui montent vers le ciel symbolisé par la coupole...
Ces sculptures démoniaques représentent-elles la hiérarchie ?

Persiste-t-il avec les sculptures des chapiteaux de la croisée du transept,
celles qui portent le message clé.
et qui sont ici très visibles...la réponse est encore OUI !!

les sculptures démoniques de CORME-ECLUSE

Le pilier Sud-Est

Dans les chapiteaux de la croisée le sculpteur délivre son message édificateur de l'âme...
Ceux-ci sont à collerettes,  l'on y montre généralement des têtes de donateurs, bienfaiteurs voir des saints ou des saintes !!
Eh bien à CORME-ÉCLUSE ils n'ont pas été très gâtés !

Et que dire de cette collerette de demoiselle pour les ridiculiser encore plus!
Les dents de scie sont le symbole de la mort spirituelle.

les figures démoniaques de CORME ECLUSE

Pilier Nord-EST _ Sur les deux autres piliers du carré du transept toutes les têtes ont été burinées soit une vingtaine en tout.

Il y a-t-il un évènement justifiant toute cette mise en scène qui n'élève guerre les âmes ?

Que s'est-il passé à cette époque ?

Ramnulfe en 1104 autorise la construction de l'église de CORME-ÉCLUSE
Confiée lors du concile de Saintes en 1181 à l'abbaye de Cluny, les bénédictins  l'achèvent en 1204.

Une église achevée en 1200, cela  fait remonter ces sculptures hideuses du choeur vers 1160-1180;
la façade étant probablement construite sous l'obédience de Cluny en dernier.

Ceux qui voudraient approfondir le coté historique peuvent consulter mon fichier excel : Chronologie 

_____________En voici quelques extraits: _____________
 

1163 au concile de Tours en présence de Thomas Beckett; y sont condamnées les erreurs des Albigeois.
1165 un antipape Pascal III canonise Charlemagne.
1170 assassinat de l'archevêque de Cantorbéry Thomas Beckett, le pape refuse de pardonner au commanditaire qui n'est autre que le roi d'Angleterre mari d'Aliénor d' Aquitaine.
1174 Bernard de Clairvaux est canonisé, _c'est un radical obscurantiste, comme le sont aussi les "bons hommes"_
1174: Soumission de RICHARD et d'Aliénor qui veulent forcer leurs anciens alliés à déposer les armes mais ceux-ci se battaient aussi pour l'indépendance des comtés et la Saintonge reste un foyer de résistance.
1174-1178: Richard en campagne en POITOU et GASCOGNE. En 1174 Henri II rentre dans Saintes en conquérant ou son fils Richard s'est retranché. Il s'empare successivement du pont du capitole et de la cathédrale que les assiégés ont transformés en place forte. Il fait prisonniers soixante soldats et 400 archers. Cependant Richard se replie sur Taillebourg. Les dégâts sont considérables puisqu'un acte du cartulaire mentionne "privilèges après la destruction de Saintes " et ailleurs "lorsque Henri roi d'Angleterre détruisit presque la ville de Saintes un moulin de l'abbaye fut démoli et pillé.
1178 Richard cœur de lion fait raser le château de PONS et reconstruit par Geoffroy, son allié, qui termina le donjon dès 1187 (base de 25m x14m et 30 de haut). De cette époque datent probablement les donjons de Broue (15m de largeur et 20m de haut en ruine actuellement) de l'Islot 11m x11m de base sur 17 de haut) et de Montendre et Montguyon.
1179 troisième concile de Latran réunissant 300 évêques; re-condamnation des Albigeois,
(Ils rejettent l'ancien testament, les prières pour les morts, la présence divine dans l'eucharistie, l'autorité de l'église ....)
1182: Mort de Agnès de Barbezieux Abbesse de SAINTES, Aldeburge lui succède.
1182-1183 révoltes en Aquitaine contre le fils d'Aliénor.
11 juin 1183 Henri le jeune meurt subitement à Martel en Limousin, il a 28 ans _tandis qu' Aliénor est encore captive de son mari_de maladie à Martel (Périgord) il est inhumé à Rouen Bertrand de Born rédige deux complaintes. Richard est en position de devenir roi et le duché d'Aquitaine pouvait revenir à Jean sans terre mais Richard avait été investi de l'Aquitaine et Philippe Auguste réclame la dot pour Marguerite de France devenue veuve ( sa sœur)  alors Henri II sort de captivité Aliénor...mais pour une courte durée. C'est pour remettre de l'ordre.  En 1183 le roi aîné donne l'ordre qu' Aliénor soit libre de visiter ses terres que Richard a administré pendant 13 ans _ à la demande de son père_comme duc d'Aquitaine et comte de Poitiers. (Aliènor resta duchesse et comtesse) 
De1184 à 1185 période de semi-liberté pour Aliénor.
1184 Luce III pape pose les premiers fondements de l'inquisition au concile de Vérone ou il est ordonné aux évêques de s'informer par eux-mêmes ou par des commissaires de la conduite des personnes suspectées d'hérésie. (La délation donc !)

Je laisse aux historiens le soin de creuser le lien entre ces sculptures et les faits historiques...

Dans les éditions de "La PIERRE qui VIRE" Collection "la nuit des temps"
SAINTONGE ROMANE _ 1970
L'église de CORME- ÉCLUSE  a  été classée dans les sujets satiriques par F. EYGUN
Dommage les sculptures en façade sont un chef-d'oeuvre de spiritualité
et sur le plan architectural, cette église a traversé les siècles sans transformations
et elle n'est pas affublée de renforts disgracieux !!
____________________________________

______________Il y avait, c'est une évidence pour moi des seigneurs et/ou des prélats en opposition aux bâtisseurs_______________

D' autres églises en SAINTONGE  offrent des sculptures visiblement anti autorité ecclésiastique:
Saint Romain de Benêt tout proche et Aubeterre-sur-Dronne ...
peut-être aussi l'engouleur d' ECHILLAY qui représente un pilier de l'église dévoré par un monstre.





"Ce n'est pas fini !"

Alors que l'on ne trouve pas à l'intérieur de l'église le message spirituel 
il se trouve  à l'extérieur, tout un symbole!
et la femme s'y trouve en bonne place...

Voici le plus beau retournement (ou conversion intérieure) de la Saintonge à mon goût:

La pseudo gorgone de CORME-ECLUSE

Une femme en plein retournement ou conversion spirituelle.

Sa chevelure symbole de luxure est transformée en entrelacs
( un symbole fort, puisque l'entrelacs comme le cercle n'a ni début ni fin)
Cette chevelure, qui n'a rien de celle d'une "Gorgone" est orienté vers le ciel,
 ainsi que les bras (les actions) et les jambes (marche vers le ciel).
Cette femme marche vers le ciel !

Voici un ensemble cohérent _c'est très rare_ d'une série de sculptures romanes
en façade à CORME-ÉCLUSE.

Le tailloir donne le ton: il s'agit de personnages en plein combat spirituel dans des rinceaux.

L'homme sous l'emprise du malin


La corbeille montre un personnage (même visage que précédemment).
ses mains (symbole de ses actions) sont dans la gueule d'un carnivore (ses vices).
Le personnage est sous l'emprise de ses vices.
La feuille présentée est orientée vers le bas, ce qui n'est pas bon signe pour son salut.
Sa position très passive.

La femme n'est plus interressée par le serpent

Le tailloir indique qu'il s'agit du combat spirituel.
A l'époque les hommes comme les femmes portaient souvent ce type de vêtement.
Cette  femme ou cet homme tente d'apprivoiser, voir maîtriser un carnivore (les vices).
Les feuilles grasses (vie) sont orientés vers le haut ce qui est positif.

Il me semble, mais ce n'est qu'une impression, que le sculpteur oeuvre pour réhabilité la place de la femme,
 qui n'est plus celle qui entraîne l'homme dans la luxure.
Peut-être un hommage à l'abbaye aux dames de Saintes dirigée par une abbesse remarquable
alors que les évêques ou les hommes des Plantagenêts se comportaient mal ?

Les forces maléfiques se soumettent à l'église

Toujours des rinceaux dans le tailloir, montrant une feuille grasse dirigée vers le ciel entourée de quadrupèdes.
Les carnivores (symboles des forces maléfiques en nous et de nos vices) lèchent l'astragale.
L'astragale c'est aussi l'Église au propre et au figuré, ces carnivores sont donc attirés vers l'Église grâce, peut-être à une femme!
l'Église serait la nourriture spirituelle.

combat spirituel

Dans le tailloir des rinceaux (les épreuves salutaires)

Le personnage à gauche y est empêtré et à droite on devine que c'est le malin qui crache toutes ces épreuves.
Les épreuves sont bénéfiques pour le Salut

la luxure

Ce tailloir est un chef d'oeuvre !

Le personnage (le même) sur le tailloir placé en  position dominante :
 contrôle sa marche vers le ciel comme l'indique son pied dans sa bouche,
 contrôle son postérieur comme l'indique sa main.

C'est la représentation de la chasteté; la luxure est vaincue, c'est la maîtrise des sens, des forces viriles ou animales
représentées par les léonins.

Dans la corbeille, les carnivores (symboles de luxure dans ce cas)
ont  leurs pattes en X qu'ils placent en position de maîtrise réciproque
indiquant qu'ils refusent la chasteté et que cette voie n'est pas la bonne!
Leurs pattes sont entravées par une tige qui s'épanouit en feuille.
La luxure maîtrisée est la bonne voie pour le Salut.

sagitaire

Toujours des rinceaux dans le tailloir
Un sagittaire (ou une) dont le visage est encore celui de notre personnage
décoche une flèche vers la luxure maîtrisée.

La flèche du sagittaire (symbole de notre aspiration), est souvent dirigée vers un cerf symbolisant le Christ.

Le message est clair : la maîtrise des sens doit-être l'objectif à atteindre.

oiseaux ou carnivores

Le tailloir montre le classique léonin crachant ses rinceaux qui sont les épreuves.

En dessous des oiseaux, symboles de l'enseignement d'en haut, voir de l'Église, essaient de nourrir spirituellement
nos carnivores symboles des forces viriles.
C'est une autre formulation du combat spirituel

c'est pas la joie

Les personnages sont assis sur les rinceaux, ils sont passifs.
Ce n'est pas suffisant pour renaître spirituellement comme le montrent les feuilles en X.

le pelerin guidé par l'oiseau


Le carnivore est grimpé dans les rinceaux pour indiquer qu'il est toujours là et peut reprendre le dessus.
Le personnage avance dans les rinceaux guidé par un des volatils qui se nourrissait au calice du portail.
Les actions de ce personnage (sa main tenant un perchoir), sont guidées par la spiritualité, par l'Église (les carnivores qui léchaient l'astragale)
et les enseignements du Christ (les volatils buvant dans les calices au portail ).
 
Le personnage suit son chemin pour gagner le ciel avec dans sa besace, son trésor spirituel.


La vie à l'époque ressemble à un pèlerinage plein d'embûches pour gagner son paradis.


Restent deux beaux chapiteaux qui ont échappé à Charles CONNOUË
 ou bien il est sorti trop vite, épouvanté !


beau chapiteau CORME-ECLUSE

Ce magnifique chapiteau du choeur
dans le tailloir un entrelacs pour donner le sens qui est celui de la recherche de
la vie éternelle
et dans la corbeille de magnifiques rinceaux: le parcours spirituel.
Remarquez que les tiges sont doublées, j'y voit un indice pour que le message s'adresse aux couples.

beau chapiteau

L'autre très beau chapiteau du choeur
Le tailloir indique une connotation sexuelle avec des pseudo fleur de lys.nouées orientées vers le ciel.
La corbeille est un entrelacs complexe représentant la vie éternelle!
SPLENDIDE !
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Encore un mot sur les modillons dont la datation est toujours plus incertaine
mais ceux-ci me semblent d'époque, d'autant plus que les visages sont ceux de la femme en retournement.

Deux modillons aux extrémités gauche et droite de la façade qui parlent du couple:


couple enlacé

Le mari offre la coupe à son épouse


A l'extrême gauche jouissance tout simplement : la femme est nue et semble de habiller son compagnon...
A droite le couple semble consommer...

Entre les deux modillons, cette représentation magistrale décrite plus haut pour ne pas tomber dans la luxure


Voici deux autres modillons:

il défèque

Le modillon de gauche est moderne mais celui de droite est probablement d'époque
Cet homme ou cette femme n'a pas d'orientation spirituelle !

Voilà les sculptures romanes de CORME-ÉCLUSE ont bien parlé 

Si vous n'êtes pas saturés je vous invite à visiter en grand-écran outrepassé cet édifice remarquable !

PREMIÈRE PARTIE

DEUXIÈME PARTIE





 
A visiter aux alentours de CORME-ÉCLUSE:

L'église Saint-Martin de MEURSAC (à 3 Km de Corme-Écluse) 

L'église Saint-Jean-Baptiste de SAUJON (à 6 Km de Corme-Écluse) 

L'église Notre-Dame de RIOUX (à 10 Km de Corme-Écluse) 

La Distillerie Brillouet - Musée des Alambics· à Saint Romain-de-Benêt (à 8 Km de La Clisse)

SAINTES ( à 11 km)
L'église basse de Saint EUTROPE à SAINTES  
 L'église haute  Saint-Eutrope de SAINTES ,
 les vestiges gallo-romains
et l'abbaye-aux-Dames
de SAINTES

Les Grottes de Matata dont une est une crêperie musée. (à 11 Km de Corme-Écluse)

L'église Sainte-Radegonde à TALMONT (à 12 Km ) 

Le phare de CORDOUAN au départ de ROYAN (à 14km )
ROYAN (à 14 km)
Le site archéologique de BARZAN
Les halles de COZES (à 6 km)
L'église de THAIMS (à 10 km) 



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